Tranche de vie pour la nouvelle année 2024

L’étrange mais magique dualité d’être drag queen

Dans ce partage intime de début d'année, je vous ouvre les portes de mes réflexions sur la réalité d'être une drag queen en 2024. À travers cette tranche de vie, je partage mes décisions de concentrer mon énergie sur certains lieux et projets, ainsi que ma volonté de prioriser la qualité sur la quantité.

De un, j'ai fait mes preuves durant les dernières années, j'ai fait les bars, les horaires de fous, les concours, etc. Je peux maintenant consacrer mon énergie là où je veux et avec qui je veux et ça tombe bien, Saint-Hyacinthe m'accueille à bras ouvert.

De deux, la drag c'est dispendieux, on ne se le cachera pas. Je me suis rendu compte que, peu importe l'établissement ou le contrat, j'offrais la même qualité de costume et de performance, mais qu'au final, les cachets ne reflètent pas toujours les efforts.

En 2024, j'ai choisi de prioriser la qualité et non la quantité. Ça me fait un peu de peine de dire au revoir à certains établissements et contrats que j'aimais... Mais, je pense aussi qu'en tant que drag (et artiste), on s'impose de vouloir être toujours partout par peur d'être oublié par notre communauté/public et que parfois, on se dit: mieux faut être payé un peu que pas pantoute.. ou, ça pourrait être pire.

Être drag, c'est bien plus qu'une série de performances scéniques. C'est un engagement envers l'art, la communauté et la qualité du travail fourni. Merci de prendre le temps de partager cette réflexion avec moi!